Le low-code/no-code, une possibilité pour ta startup?

Comme tu le sais sans doute, le chemin vers le succès est bourré d’embûches. Pour une entreprise en innovation technologique ou qui œuvre dans le domaine numérique, on ajoute encore quelques détours, quelques nids-de-poule qui brisent la voiture et personne pour t’aider à changer ton pneu sur le côté de la rue.

Le principal problème est que le temps de développer ton produit technologique (application, logiciel, Saas, etc.), il n’y a aucun revenu qui entre et que des dépenses. Lorsque l’on se tourne vers les institutions financières traditionnelles, c’est plus difficile puisqu’il n’y a aucun élément à offrir en garantie et encore beaucoup de mois de développement dans lesquels les dépenses surpassent les revenus (souvent inexistants).

De plus, comment faire pour s’assurer que le marché va répondre présent? Est-ce que la solution que l’on offre répond aux besoins de la clientèle de la façon la plus efficace possible? Attendre des mois de développement pour pouvoir répondre à ces questions peut sembler difficile.

Ce que l’on conseille souvent dans notre accompagnement, c’est d’aller tester le marché le plus rapidement possible avec un produit minimum viable (MVP), ça veut dire que ça n’a pas besoin d’être parfait ou d’avoir toutes les fonctionnalités de nos rêves, mais que ça doit pouvoir faire l’essentiel avec des caractéristiques potables pour être en mesure de le montrer à la clientèle et de voir la réaction.   

Entre en scène le low-code/no-code!

Se décrivant comme étant la démocratisation de la programmation, il s’agit d’utiliser des outils et des plateformes pour réduire l’utilisation de la programmation classique et/ou manuelle. Avec ces techniques, le développement informatique n’est plus réservé à une minorité d’individus, il devient un jeu, un peu comme des Legos avec lesquels on construit une version préliminaire qui fonctionne dans un environnement d’application réelle.

Quoi de mieux pour permettre de bâtir notre première version de produit à moindre coût, tout en générant des revenus plus rapidement.

Quels sont les avantages du low-code ?

  • La rapidité : (je sais, je sais, je cogne sur le clou) les prototypes, voire les applications complètes, sont développés dans un délai réduit.
  • La simplicité : la simplicité d’utilisation des outils fait en sorte que tous peuvent apprendre facilement. Il ne faut pas s’y connaître en programmation pour réussir nos premières expériences en low-code.
  • La réduction des coûts : (oui, oui) cette diminution est directement liée au gain de temps. Le visuel des plateformes de création low-code est fait pour faciliter la création intuitive et l’utilisation de la technique drag-and-drop est très répandue.

 

Quelles sont les limites du low-code?

  • Le scaling : lorsque votre outil génère suffisamment de trafic et d’utilisation en simultané, il peut y avoir des difficultés techniques qui entrent en jeu. Dans ce cas, il peut être temps d’investir dans une solution à code traditionnel pour gérer les difficultés rencontrées avec une solution low-code.
  • La propriété intellectuelle : comme le développement se fait à l’aide de code public, la propriété intellectuelle appartient en général à la plateforme de programmation utilisée. Il peut être difficile d’en extraire le code et se baser sur celui-ci pour la version suivante.
  • Suivi : il peut être plus difficile de suivre l’utilisation que les consommateurs en font, donc de voir les difficultés rencontrées par ceux-ci. Dans le cadre d’un MVP, comme le contact avec le client se fait souvent plus facilement, cette difficulté peut être enrayée.

 

Est-ce que le low-code/no-code c’est pour toi?

Cette façon de faire peut être appliquée à des fins internes à l’organisation ou à des fins externes. À l’interne, ça peut être utilisé pour gérer des processus récurrents, pour optimiser des processus qui ont tendance à demander des manipulations manuelles inutiles ou qui engendrent beaucoup de paperasse. À l’externe, comme je le mentionnais, plusieurs applications logicielles, des sites web, des web app sont développés de cette façon et ont pourtant toutes une orientation client en priorité. Il est aussi possible de modifier une application existante en y ajoutant des éléments low-code et/ou l’ajuster à son marché ou des clients, la rendre plus facile d’utilisation, etc.

À l’INKUB, on travaille en collaboration avec Apollo 13, un studio de développement en low-code/no-code qui aide nos incubés à voir les avantages de cette solution appliqués à leur idée d’affaires.  Chez Apollo, l’équipe en place peut prendre en charge complètement le développement du produit technologique ou alors travailler en collaboration avec l’entrepreneur en fonction de ses compétences spécifiques. Vous pouvez consulter leurs services ici : https://apollo13.co/

  • Amélie